Le premier besoin d’une entreprise n’est pas de traduire, c’est de savoir comment traduire.

Le véritable besoin des entreprises qui souhaitent faire traduire leurs contenus, ce ne sont ni des processus, ni des outils, ni un prestataire. Leur véritable besoin, avant tout, c’est un bon accompagnement et des conseils éclairés et indépendants.

TradLink

10/13/20255 min read

Le besoin premier d’une entreprise n’est pas de traduire, c’est de savoir comment traduire.

Mes différentes expériences de traducteur et de chef de projet m'ont permis de voir de près les pratiques du marché, et un constat s’impose : la plupart des entreprises traduisent sans réellement piloter leur traduction.

Or, sans méthode ni vision, la qualité devient difficile à maîtriser, les coûts augmentent, et la cohérence se perd.
D'un côté, il y a les entreprises, qui traduisent pour se développer à l’international, garantir la conformité de leurs contenus ou simplement communiquer efficacement avec leurs publics.
De l’autre, les prestataires de services de traduction (PST) — agences, freelances, plateformes ou équipes internes — qui mettent leur expertise au service de ces besoins.

Entre les deux, pourtant, le dialogue est souvent limité à la production : un document à livrer, une date, un tarif.
Le processus global, lui, reste rarement abordé.

C’est pour répondre à ce constat que TradLink a vu le jour : aider les entreprises à mieux comprendre, structurer et piloter leurs besoins en traduction.
Voici un aperçu des mauvaises pratiques les plus fréquentes — toutes liées, au fond, à un même problème : le manque d’expertise sur le sujet.

Les pratiques actuelles (à ne pas suivre)

Voici quelques situations typiques, qui illustrent les difficultés rencontrées par de nombreuses entreprises.

Dans beaucoup d’entreprises, la traduction se gère encore au fil de l’eau :
on traduit quand le besoin se présente, souvent dans l’urgence, sans cadre méthodologique clairement défini. Une même demande peut parfois être gérée par plusieurs personnes, qui ne sont pas toujours sur la même longueur d'onde, et finir par représenter une perte de temps et d'énergie considérables.

Les contenus sont externalisés à la demande, parfois à plusieurs prestataires différents, sans réelle coordination ni vision d’ensemble. 
Résultat : chaque service fait ses choix, chacun à sa manière, avec ses outils, ses priorités et son vocabulaire.

Il n’est pas rare qu’une entreprise sollicite plusieurs devis avant de lancer un projet de traduction — auprès d’agences, de freelances, ou même en testant des solutions d’IA. Le problème, c’est qu’une fois les propositions reçues, le décisionnaire se retrouve souvent démuni: comment comparer de manière réaliste des offres si différentes ?
Qu’apporte réellement une agence par rapport à un linguiste indépendant ? Et qu’est-ce qu’un prestataire humain (agence ou freelance) garantit encore aujourd’hui, que l’IA ne peut pas offrir ?

En l’absence d’une stratégie linguistique globale, la traduction devient une succession d’initiatives isolées, plutôt qu’un processus cohérent au service d’objectifs communs.

Même lorsque les relations entre client et PST sont plus régulières, le client n'a généralement ni le temps, ni les compétences requises pour s'intéresser davantage au processus dans sa globalité.
Il se concentre sur le livrable, sans toujours savoir comment celui-ci est produit, ni comment il pourrait l’être mieux.

Les conséquences sont multiples :

  • des résultats souvent en dessous des attentes initiales,

  • une utilisation inefficace des ressources,

  • des dépenses inutiles,

  • et, in fine, une perte de confiance entre entreprises et prestataires.

Cette situation ne résulte pas d’un manque de volonté, mais d’un manque de structure et de pilotage.
Et c’est précisément là que tout commence à se jouer.

Un paradigme nouveau

Dans une société toujours plus interconnectée, la quantité de contenus produits explose, les formats se diversifient et de nouveaux canaux de diffusion émergent chaque jour.

Pour ne rien arranger, il n’aura échappé à personne que des outils révolutionnaires ont promis de refaçonner le monde — et celui de la traduction en premier lieu : il s’agit bien sûr des outils d’IA et de traduction automatique dopés par les grands modèles de langage (LLM), qui ont profondément transformé la façon de travailler, ajoutant à la fois de nouvelles possibilités… et une complexité inédite.

Certains jurent qu’un LLM suffit à tout traduire. D’autres rappellent que la traduction ne se résume pas à un simple transfert de mots, mais à une interprétation fine des intentions, des contextes et des usages.
Où se situe la vérité ? Probablement quelque part entre les deux : traduire aujourd’hui, c’est orchestrer intelligemment l’humain et la machine. Cela suppose une approche structurée, mesurable et pilotée... En bref : une véritable gouvernance linguistique.

Ces dernières années, la multiplication des solutions — prestataires, IA, plateformes — n’a fait qu’ajouter à la confusion. Ne sachant plus à qui se fier, bon nombre d'entreprises attendent des conseils avisés, mais savent rarement vers qui se tourner.

Le rôle du pilotage

Piloter la traduction, c’est passer d’une logique de production à une logique de performance.
C’est passer du “faire traduire” au “savoir traduire” — en plaçant 3 leviers-clés au cœur du processus :

  1. Un levier de cohérence

Le pilotage permet avant tout à l’entreprise de parler d’une seule voix, même lorsque plusieurs langues, départements ou prestataires sont impliqués.
En structurant les règles, les glossaires et les validations, il assure une cohérence durable du discours, renforçant ainsi la crédibilité et la confiance dans la marque.

  1. Un levier de qualité et d’efficacité

Il agit aussi comme un levier de qualité et d’efficacité, en définissant des processus clairs, des responsabilités précises et des points de contrôle adaptés.
Grâce à cette organisation, la traduction devient plus fluide, plus réactive et plus prévisible, au lieu d’être subie comme une étape incertaine.

  1. Un levier de performance économique

Enfin, le pilotage constitue un levier de performance économique : il aide à trouver le bon équilibre entre intervention humaine et automatisation, selon le type de contenu et le niveau de risque.
L’entreprise peut ainsi réduire ses coûts sans compromettre la qualité, en alignant ses choix linguistiques sur ses véritables priorités stratégiques.

En somme, piloter la traduction, c’est donner à l’entreprise les moyens de maîtriser son image, ses coûts et ses messages dans toutes les langues.
C’est passer d’une approche réactive à une approche stratégique et mesurable — celle qui fait toute la différence entre traduire et savoir comment traduire.

L'importance d'un consultant linguistique

Pourtant, mettre en place une telle approche suppose une condition essentielle : disposer d’une véritable expertise en traduction.
Pas seulement sur le plan linguistique, mais aussi sur la compréhension des processus, des outils et des interactions entre tous les acteurs du cycle de production.

Et c’est précisément là qu’intervient TradLink.

Rares sont les entreprises qui disposent en interne de ressources compétentes dans le domaine de la traduction.
C'est pourquoi nous mettons à la disposition des entreprises notre expérience du terrain et notre vision stratégique,
pour les aider à reprendre la main sur leur organisation linguistique et à faire de la traduction un levier de performance durable.

Notre mission : vous offrir ce qui reste le plus précieux dans un environnement saturé de solutions —
des conseils indépendants, avisés, et guidés par un seul objectif : la réussite de votre entreprise.


TradLink peut intervenir à n'importe quelle étape : choisir le bon prestataire, structurer un processus, définir une stratégie linguistique claire… ou simplement répondre à ces questions que personne ne prend vraiment le temps d’expliquer.

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